Une bille d’eau comestible
Nous vous avions déjà parlé précédemment de cette petite bille d’eau comestible qui avait été testée en 2017 sur la Grande Course du Grand Paris. Les premières impressions des coureurs étaient plutôt bonnes mais la quantité d’eau n’était pas suffisante. La société Skipping Rocks Lab tente de remédier à cette problématique en proposant Ooho, une bille de 70 ml, qui permettrait, en seulement 2 ou 3 unités, de remplacer un verre d’eau. De pus, ils expérimentent la création de cette bille, fabriqué à partir de plantes et d’algues, avec une quantité de liquide supérieure.
On peut se poser également la question de l’industrialisation de ce produit afin de subvenir aux besoins d’une grande course, tel que le Marathon de Londres ou de Paris. Pour répondre à cela, ils ont développé une machine permettant de produire un grand nombre de billes et pourra donc être proposée à grande échelle prochainement.
Mais, peut-elle contenir autre chose que de l’eau ?
Vers un gel sportif sans plastique
À l’époque où certains organisateurs essayent de résoudre le problème du recyclage du plastique, Lucozade sport et Skipping Rocks Lab offre une belle opportunité de réduire considérablement les déchets plastiques sur une course.
Ils expérimentent des gels et boissons sportives sous forme de bulle (également renommé Ooho) que l’on peut gober ou percer pour boire le contenu à l’intérieur. Elle peut être consommé ou bien se biodégrader en quatre à six semaines. La société d’emballage durable affirme également utiliser 5 fois moins de CO2 et 9 fois moins d’énergie par rapport aux bouteilles en plastique, en plus d’être moins cher.
Ça serait donc une solution simple, économique, 100% écologique et un gain de temps pour les coureurs lors du passage au ravitaillement. Cette solution innovante a d’ailleurs été testée le 16 septembre dernier sur le marathon de Richmond où des centaines d’Oohos, aux formats de 25ml et 70ml, ont été distribuées.
Afin d’aller plus loin sur le sujet, on peut se demander si les bulles sont assez résistantes pour qu’elles puissent être récupérées par les coureurs en début de course et gardées dans leur ceinture ou leur sac de course. À ce jour, la société n’a pas encore testé réellement cette possibilité mais ils sont assez sceptiques sur la résistance face aux impacts de la course à pied.
Et vous, pensez-vous que cette solution représente l'avenir des ravitaillements ?
Crédit photo : Lucozade Sport