Ce projet lui trotte dans la tête depuis un moment, il s'agit d'un projet sur 4 ans où il souhaite gravir les plus hauts sommets de la planète. Son objectif sera de les monter (et de les descendre) le plus vite possible.
Les deux premières étapes de son défi se dérouleront cet été, en France, dans le massif du Mont-Blanc. Chaussés de ses skis, il s'élancera de Champex aux Contamines en passant pour les plus grands sommets. Ensuite, ce sera de Courmayeur à Chamonix avec un passage par le sommet du Mont-Blanc.
En 2013, il souhaite s'attaquer au mont Elbrus en Russie, puis au Cervin en Suisse. A la fin de l'année 2013, il souhaite accomplir un aller/retour Chamonix-Mont-Blanc-Chamonix.
En 2014, il s'attaquera à l'Aconcagua en Amérique du Sud, ce sommet approche les 7000 mètres. Ensuite, ce sera le Mont Mc Kinley ou Denali en Alaska...
Il souhaite clôturer cet incroyable projet en 2015, en tentant d'accomplir la montée/descente de l'Everest la plus rapide.
Il aime la compétition et est toujours à la recherche de ses limites. Il souhaite gravir ses sommets rapidement, mais aussi avec le minimum de matériel possible. Il veut chercher les forces à l'intérieur de soi pour réussir ce nouveau défi et transmettre les valeurs qui lui ont été transmises au plus grand nombre.
Parmi les valeurs qu'il souhaite transmettre et qu'il a apprit de la montage, il y a la simplicité. L'homme est capable d'utiliser la technologie et la technique, pour lui ce n'est pas cela. Il y a « l'alpinisme de la technique » et « l'alpinisme de l'homme » et c'est cette dernière qu'il souhaite promouvoir. Plus les choses se font simplement, plus elles sont personnelles et plus le défi et sa valeur sont magnifiques.
Il veut montrer que l'homme n'est qu'une composante de la nature, comme un animal, un arbre, une pierre... La planète est un tout et chaque élément de celle-ci est important. Un proverbe indien dit que nous n'héritons pas la terre de nos parents, mais que nous l'empruntons à nos enfants ! Son souhait est d'être silencieux, pas de grands médias, dans le calme de la montagne. Il veut que son passage ne se remarque pas, sans empreinte écologique.
Une seule rend un rêve impossible, c'est la peur de l'échec et il sait que son projet est très ambitieux et très difficile, mais il se donne l'ambition d'y arriver en mesurant les risques et les possibilités d'échecs.
Si on ne tente pas de réaliser ses rêves, on ne peut pas vraiment savoir qui nous sommes. Pour l'échec ne sera pas de ne pas réussir son projet, mais plutôt de ne pas l'avoir tenté.
C'est une magnifique philosophie de vie et Kilian, je l'espère, va en inspirer plus d'un...